Holding, qu’est-ce que c’est que ces compagnies ?

 Les sociétés Holding sont peu connues en France ou dans la majorité des pays d’Europe. C’est ce qui fait que ce terme est facilement incompris. Cependant, à mesure que le terme gagne en popularité, il devient essentiel de comprendre le but et la mécanique générale d’une société holding. Qu’est-ce qu’une société holding ?

 Définition de la société holding

 La société holding n’a pas de définition juridique ni de statut juridique défini en droit dans certains pays comme France. En réalité, faire une holding, c’est créer une société mère qui détient l’essentiel du capital d’une ou des filiales. Une filiale une société annexe. Par conséquent, la société mère gère seule les filiales, tire des bénéfices de chaque filiale et peut vendre certains titres pour réaliser encore plus de valeurs.

Les activités des sociétés holding

Selon le code fiscal, on peut énumérer deux formes de sociétés holding ayant des actualités différentes. D’abord les sociétés holding passives ou pures. Ce sont des sociétés qui ne s’ingèrent pas trop dans le fonctionnement des filiales. Elle détient juste les actions et des investissements afin de tirer des bénéfices. Et après, on retrouve les sociétés holding actives ou impures. Ces sociétés quant à elles, en différence des sociétés holding passives, leurs activités ne se limitent pas à la détention d’actions. Une société holding active exerce des activités commerciales ou industrielles soit en interne, soit sous forme de prestations en ce qui concerne l’organisation interne de l’administration pour ses filiales. Une holding active est beaucoup plus ingérée dans la gestion de ses filiales. Elles déterminent la politique économique des filiales.

 Avantages de la société holding

 Plusieurs avantages sont à énumérer pour le compte des sociétés holding. Elles centralisent la direction et la gestion de l’entreprise en déléguant les rôles de direction à une seule entité juridique. Une société holding permet à l’entreprise d’accéder facilement au crédit. Quelques institutions financières permettent la facilité dans l’octroi de prêts aux sociétés holdings afin qu’elles puissent investir dans les filiales à des conditions attractives. Une partie des bénéfices d’une société holding réside donc dans l’effet de levier financier qu’elle crée. La holding bénéficie d’un régime fiscal mère-filiale adapté. D’après certaines lois du code général des impôts, il n’y a pas de double imposition des dividendes des filiales dans le cadre du régime de l’Impôt sur les Sociétés (IS). Par ailleurs, ces lois précisent qu’une société dont une autre société détient 5% ou plus du capital est considérée comme une filiale.

 Fiscalité consolidée : Une société holding peut être la seule société soumise à l’impôt dans l’ensemble des résultats produits par la holding et les filiales. Il faut reconnaître qu’avec ce système, certains déficits sont comblés par d’autres bénéfices. Pour être éligible à ce régime fiscal, la société holding doit détenir 95% de la filiale et l’exercice doit commencer et se terminer le même jour pour toutes les sociétés, y compris la société holding. La société holding et les filiales doivent être soumises à l’impôt sur les sociétés (KST).

 Pour acquérir les titres d’une filiale, la société holding fait un prêt et libère simultanément des liquidités pour la société désignée. Les paiements se font grâce aux dividendes. Les cumuls annuels sont réintégrés dans le résultat fiscal de la holding d’après la règle de l’intégralité fiscale.